• Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA/FSRP)

    • DuréePhase 1 : Date de début : Janvier 2022 / Date de fin : Décembre 2026
    • Pays Membres
    • Liens externes du projetworldbank.org - coraf.org - agrhymet.cilss.org
    • Partenaires FinanciersBanque mondiale, Royaume des Pays-Bas, GAFSP, GRIF
    • Partenaire TechniquesFAO, CGIAR, IITA, OMM, CREWS, FIDA, BAD, AFD, etc.
    • Budget372.740.000 $US pour phase 1 (IDA : 330, GAFSP : 24, PAYS-BAS : 18,74, GRIF : 23)
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L'Afrique de l'Ouest est l'une des régions les plus vulnérables du monde. Les risques climatiques, agricoles, sanitaires, de marché et de conflits, rendent les performances du système alimentaire très volatiles, déclenchant des crises alimentaires plus fréquentes et plus graves. En 2020, environ 16,7 millions d'Ouest africains ont eu besoin d'une assistance alimentaire immédiate en raison d'une combinaison non atypique de sécheresse, de pauvreté, de prix élevés des céréales, de dégradation de l'environnement, de déplacements, de mauvaise intégration commerciale et de conflits.

Outre une très lente augmentation de la productivité agricole, les imperfections du marché (variation et volatilité des prix des produits de base, pénuries alimentaires localisées) constituent l’un des facteurs aggravant de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. La pandémie de la COVID-19 a exercé une pression supplémentaire sur le système alimentaire, en accroissant la malnutrition et l'insécurité alimentaire parmi les populations vulnérables. Elle a provoqué des crises sanitaires et économiques qui ont réduit l'accès à la nourriture, en particulier chez les pauvres des villes. En plus de son caractère quasi permanent, la vulnérabilité en Afrique de l’Ouest se démarque par une inégalité entre les groupes sociaux. En effet, de grandes inégalités persistent entre les femmes et les hommes en termes d'accès aux ressources susceptibles d'améliorer leurs conditions de vie grâce à l'agriculture - en particulier l'accès à la terre et aux équipements, au crédit, aux marchés et aux services de conseil et d'appui. Face à ces constats, la région a pris des engagements forts pour transformer l'agriculture et renforcer la résilience du système alimentaire et bénéficie du financement de la Banque Mondiale et de ses partenaires pour la mise en œuvre du Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l'Ouest (FSRP).

Contacts

Axes stratègiques liés

L’Objectif de développement du FSRP est d’accroître la préparation contre l'insécurité alimentaire et d'améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans les pays participants.

Objectifs spécifiques

icon01.
Contribuer à la prévention et à la gestion des crises agricoles et alimentaires
icon02.
Renforcer la résilience des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux
icon03.
Faciliter le commerce de biens et d'intrants agricoles à l'intérieur et au-delà des frontières nationales en Afrique de l'Ouest

Le FSRP est organisé autour de cinq (5) composantes :

iconComposante 1
Le renforcement des services de conseil numérique pour la prévention et la gestion des crises agricoles et alimentaires régionales
iconComposante 2
La durabilité et la capacité d'adaptation de la base productive du système alimentaire
iconComposante 3
L'intégration des marchés alimentaires régionaux et le commerce
iconComposante 4
La composante d'intervention d'urgence (CERC) qui ne concerne que les pays
iconComposante 5
La gestion du Programme

Le FSRP a adopté l’approche programmatique multi-phase. La première phase du Programme couvre quatre (4) pays (Burkina Faso, Mali, Niger, Togo) et des actions régionales portées par la CEDEAO, le CILSS et le CORAF. La deuxième phase comprend trois (3) pays supplémentaires (Ghana, Sierra Leone et Tchad). Le FSRP vise à terme une couverture régionale complète.

Au niveau régional, la CEDEAO coordonne la mise en œuvre globale. Le Programme est supervisé par un Comité de Pilotage Régional (CPR) qui se réunit une fois par année fiscale pour assurer la cohérence des activités du Programme avec la vision et les projets et programmes des bénéficiaires.

La mise en œuvre est assurée par :

  • Le CILSS (AGRHYMET) pour la composante 1
  • Le CORAF pour la composante 2
  • La CEDEAO pour les composantes 3 et 5

La CEDEAO délègue la mise en œuvre des activités fiduciaires régionales à son Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (ARAA). L'ARAA est mandatée pour apporter une assistance technique aux programmes et plans d'investissement régionaux qui contribuent à rendre opérationnelle la politique agricole régionale de la CEDEAO. Au niveau national, chaque pays a mis en place un comité de pilotage national du FSRP pour fournir des orientations politiques. En outre, une Unité de coordination (UCP) intégrée au ministère de tutelle est chargée de la mise en œuvre technique du Programme.

 

Résultat 1

  • Production et diffusion d’informations précises et opportunes sur la météo, les catastrophes, les tendances climatiques à long terme, l'utilisation des terres, l'environnement, l'hydrologie, les conflits, la production agricole et les données sur les prix du marché, en fonction de l'utilisateur spécifique

Résultat 2

  • Renforcement de la résilience permettant aux petits et moyens producteurs de satisfaire durablement leurs besoins nutritionnels et d'augmenter leurs revenus

Résultat 3

  • Augmentation du commerce alimentaire intrarégional entre les zones excédentaires et déficitaires et de la création de valeur dans les chaînes de valeur prioritaires régionales

La phase I du FSRP touchera 2,3 millions de bénéficiaires directs. Les bénéficiaires directs comprennent les agricultrices, les jeunes, les petits producteurs et transformateurs, et les PME agricoles. Le Programme vise à atteindre au moins 40% de femmes. Les autres bénéficiaires seront d'autres acteurs du système alimentaire, tels que les ministères d'exécution du gouvernement, les organisations régionales (CEDEAO, CORAF, et CILSS), et d'autres institutions et services publics et privés. Le Programme vise également à bénéficier à un grand nombre de bénéficiaires indirects couvrant l'ensemble des acteurs du système alimentaire, de la production à la nutrition, au consommateur, en améliorant les résultats du système alimentaire grâce à ses investissements structurels.