• Alliance Mondiale contre le Changement Climatique Plus, volet Afrique de l’Ouest (AMCC+AO ou GCCA+AO)

    • DuréeDate de début : Décembre 2017 - Date de fin : Mai 2023
    • Pays MembresBurkina Faso, Bénin, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo
    • Liens externes du projetexpertisefrance.fr
    • Partenaires FinanciersUnion européenne
    • Partenaire TechniquesExpertise France, agence française de coopération technique internationale
    • BudgetCoût total : 12,1 millions euros : subvention UE : 12 millions euros et co-financement Expertise France : 100 000 euros
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L’Alliance Mondiale contre les Changements Climatiques Plus (AMCC+ ou GCCA +) est la deuxième phase d’une initiative du même nom lancée par la Commission européenne en 2008 en vue de renforcer le dialogue et la coopération dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques (CC) entre l'Union européenne (UE) et les pays en développement les plus vulnérables. Cette 2ème phase vise notamment à prendre en compte l’évolution des enjeux de développement et ainsi à contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par les Nations Unies et à la mise en œuvre de l’Accord de Paris (AP).

L’initiative GCCA+ continue de soutenir les pays à travers deux piliers qui se renforcent mutuellement : le dialogue politique et technique et le soutien à la mise en place de politiques nationales et régionales d’adaptation et d’atténuation au changement climatique, avec une insistance plus forte sur la gestion des connaissances sur le climat et leur communication. Les priorités pour l’initiative GCCA+ sont les suivantes :

Les priorités pour l’initiative GCCA+ sont les suivantes :

  • Renforcer la capacité scientifique et technique des sous-régions pour réduire la vulnérabilité au changement climatique.
  • Promouvoir l'intégration des aspects du changement climatique dans les politiques, stratégies, programmes et projets de développement aux niveaux sous régional et national.
  • Soutenir le développement et la mise en œuvre de programmes et de projets sous régionaux et nationaux sur l'adaptation au changement climatique.

L’Initiative GCCA+ se décline en :

  • Un programme « Global », composé de programmes déclinés par pays sous la supervision des délégations locales de l’UE
  • Un programme « intra-ACP » coordonné par le secrétariat ACP, qui a vocation à travailler aux échelles régionales et qui a été ainsi divisé en projets régionaux, dont un volet dédié à l’Afrique de l’Ouest et mis en œuvre par Expertise France sous l’égide de la CEDEAO

Déclinaison régionale du programme intra-ACP, le projet GCCA+ Afrique de l’Ouest vise à participer à l’effort régional ouest-africain de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat. Le projet GCCA+ Afrique de l’Ouest s’inscrit dans une dynamique de coopération régionale. Il vise à contribuer à l’effort régional de mise en œuvre de l’Accord de Paris et à renforcer la résilience de l’Afrique de l’Ouest aux changements climatiques. Ce projet a été innovant à plus d’un titre. Le caractère transfrontalier des changements climatiques implique que certaines réponses se situent au-delà de l’échelle nationale. Le projet GCCA+ AO contribue à accroître la capacité de la région ouest-africaine à faire face aux enjeux des changements climatiques qui ne peuvent se solutionner uniquement à l’échelle nationale, dans le respect du principe de subsidiarité de la CEDEAO. Le projet intervient à différentes échelles depuis un ancrage régional : internationale (négociations climat dans le cadre de la CCNUCC) ; régionale (coopération politique avec la stratégie régionale climat de la CEDEAO, et coopération scientifique avec le Centre Régional Agrhymet (CRA) du le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) ; nationale (renforcement des capacités nationales pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris) ; et enfin locale (projets pilotes d’agriculture intelligente face au climat menés localement mais dont les leçons apprises sont diffusées au niveau régional). Ainsi, il repose sur : i) une action pluridisciplinaire rendue possible grâce à l’engagement des parties prenantes régionales, ii) une dynamique pluri-acteurs garante d’une réponse cohérente et iii) une démarche partenariale au service des institutions régionales.

L'objectif global est de participer à l’effort régional ouest-africain de mise en œuvre de l’AP sur le climat, à travers le renforcement de capacités des institutions régionales de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi l’appui à l’émergence de solutions de terrains innovantes pour renforcer la résilience climatique des acteurs agricoles et ruraux.

Objectifs spécifiques

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Apporter de meilleures réponses régionales et nationales en matière d’adaptation et d’atténuation face aux défis des changements climatiques rencontrés par les pays de la CEDEAO aux plans opérationnels, institutionnels et financiers.

Ce projet est mis en œuvre par Expertise France sous le leadership politique de la Commission de la CEDEAO, en collaboration technique avec le CILSS, à travers le Centre Régional Agrhymet. La mise en œuvre par Expertise France de ce projet a été tournée autour du leadership et de la valorisation des institutions régionales. Après une phase de diagnostic et d’analyse du mandat de la CEDEAO, et des autres institutions régionales partenaires dont le CILSS, des outils et actions ont été proposés pour révéler le potentiel d’action climatique de chacune dans le respect de leur mandat respectif. Concernant la Commission de la CEDEAO, les actions se sont concentrées sur le renforcement de son mandat d’organisation d’intégration régionale, en respectant ses principes fondateurs et en capitalisant l’existant et le riche historique de la CEDEAO en matière d’action climat. Expertise France a monté une unité régionale de coordination du projet (UCP), hébergée au sein de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) de la CEDEAO, qui a le mandat de suivre et appuyer la mise en œuvres des projets régionaux sous portage de la CEDEAO concourant à la mise en œuvre des politiques régionales. Le projet dispose également d’un ancrage directement au sein de la Commission de la CEDEAO à Abuja, en lien direct avec l’UCP, par la présence d’un assistant technique sur la finance climat.

 

Résultat 1

  • La CEDEAO et ses organismes spécialisés développent des capacités opérationnelles et institutionnelles répondant aux besoins des pays membres (+ Tchad et Mauritanie) dans les domaines de concentration de l'AMCC+, dans les négociations sur le climat et dans la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le Climat.

Résultat 2

  • Les stratégies et priorités régionales (CEDEAO) et nationales en matière de changement climatique servant les domaines de concentration de l'AMCC+ pour la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le Climat dans les pays membres sont renforcées et leur mise en œuvre est soutenue.

Résultat 3

  • Des projets-pilotes d'adaptation, incluant les solutions basées sur une approche écosystémiques, déjà testés et mis en œuvre dans les pays de la CEDEAO et servent de références pour la réplication future sont démultipliés (extension ou réplication).

Résultat 4

  • Les organisations régionales et les pays l’espace CEDEAO/CILSS intensifient le dialogue stratégique, renforcent leurs capacités de négociation, partagent des informations et des compétences, les résultats et les connaissances sur l'action climatique.

Résultat 5

  • Les capacités des instituts techniques, universités et centres régionaux à fournir des services de formation, recherche et accompagnement de l’innovation dans les secteurs liés à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique sont renforcés.

Résultat 6

  • Dans la perspective de futurs soutiens par la finance et les investissements climatiques, des démarches innovantes associant le public et le privé en faveur de la résilience climatique et économique sont préparées et testées.

Principaux bénéficiaires :

Commission de la CEDEAO, CILSS, Ministères et agences étatiques.

Bénéficiaires secondaires :

Les citoyens de l’espace CEDEAO / CILSS, les collectivités territoriales, les opérateurs associatifs de terrain (ONG, organisations paysannes), les Communautés scientifiques des pays concernés et les Opérateurs privés.

Projets de l'ARAA