REGIONAL AGENCY FOR AGRICULTURE AND FOOD
AGENCE RÉGIONALE POUR L'AGRICULTURE ET L'ALIMENTATION
AGÊNCIA REGIONAL DA AGRICULTURA E ALIMENTAÇÃO
Cette initiative fait suite à une expérience développée par Inades-Formation Togo et ses partenaires entre 2010 et 2011, avec l’appui financier de l’UE et la collaboration de 2 Institutions de microfinance (FUCEC-Togo et WAGES) pour permettre aux producteurs de faire face aux difficultés de financement du secteur agricole. Elle veut favoriser l'accès au crédit agricole sur les filières vivrières pour les petits producteurs ouest africains et renforcer la sécurité alimentaire grâce au développement de partenariats innovants entre IMF-OP-ONG.
- Capitaliser l'expérience d'utilisation d'un fonds de garantie permettant l'accès des petits producteurs céréaliers au crédit intrant et warrantage développée au Togo depuis 2010, avec un partenariat IMF-OP-ONG;
- Diffuser l'expérience au niveau sous -régional afin de favoriser un meilleur accès des petits producteurs d'Afrique de l'Ouest au crédit agricole et rapprocher les IMF de ce public.
- Un travail de capitalisation est réalisé, décrivant et analysant l'expérience de mise en place et d’utilisation d'un fonds de garantie pour l'accès aux crédits intrant et warrantage;
- L'expérience et les possibilités de mise à l'échelle font l'objet d'un atelier sous régional réunissant pouvoirs publics, réseaux d'OP, IMF et ONG.
Réalisations majeures du projet :
- Analyse participative de l’expérience avec l’appui de consultants avec tenue d’ateliers régionaux et thématiques autour de trois (3) thèmes :
- Causes de l’échec des crédits warrantage (atelier tenu à Dapaong);
- Facteurs favorisant le remboursement des crédits (atelier tenu à Sokodé);
- Facteurs de durabilité du partenariat Institutions de Micro-Finances - OP avec l’appui des ONG (atelier tenu à Sokodé).
- Montage d’un film documentaire et rédaction d’un livret de capitalisation de l’expérience;
- Préparation, organisation et animation d’un atelier sous régional de partage d’expériences et de diffusion d’informations.
Impacts spécifiques sur les femmes, les enfants et les jeunes :
Le projet a contribué en termes d’effets et impacts à accroitre la productivité agricole. Les femmes ont pu accéder aux crédits pour développer l’agriculture. L’accès au crédit intrant permet de diminuer le coût intrant (le crédit auprès de l’IMF étant nettement moins cher que le crédit usurier) et donc d’augmenter la quantité d’engrais utilisée, ce qui a pour conséquence directe une augmentation du rendement. Par ailleurs l’absence de crédit à taux d’intérêt usuraire permet aux producteurs d’être indépendants vis-à-vis des commerçantes, de choisir la période la plus favorable pour vendre les céréales et de pouvoir réaliser des ventes de façon groupée, éléments qui permettent de dégager de meilleurs revenus issus de la vente des céréales. Pour les producteurs les plus aisés, le crédit intrant a permis d’accroitre les superficies cultivées, et donc leur revenu agricole.
Au niveau des revenus, des enquêtes de fin de projet ont permis d’observer une marge nette entre 2 000 FCFA et 6 500 FCFA (soit + 15 à 50 %) par sac de maïs warranté pour les sept UOPC ayant souscrit à un crédit warrantage. La vente différée a donc permis d’augmenter le revenu céréalier des producteurs ayant contracté un crédit warrantage. Par ailleurs, le crédit warrantage a également permis aux producteurs (surtout les femmes et les jeunes) de démarrer une nouvelle activité, telle que l’embouche, le petit commerce, etc.
Bénéficiaires du projet :
- Les organisations professionnelles agricoles nationales (Togo) et sous régionales comme la Centrale de Producteurs de Céréales (CPC) et ses démembrements et le ROPPA;
- Les systèmes de financement décentralisés nationaux et sous régionaux, l’association professionnelle de système de financement décentralisé du Togo;
- Les ONG de développement agricole implantées en Afrique de l’Ouest;
- des institutions étatiques togolaises (ministère chargé de l’agriculture, ministère du commerce, autorités de régulation et de supervision des SFD);
- des partenaires au développement (UE, AFD, GIZ, etc.).
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