FSRP-Burkina Faso : 650 000 personnes vulnérables à soutenir dans 7 régions ciblées et 26 000 hectares de terres cultivables à aménager

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Changements climatiques

FSRP-Burkina Faso : 650 000 personnes vulnérables à soutenir dans 7 régions ciblées et 26 000 hectares de terres cultivables à aménager

FSRP-Burkina Faso : 650 000 personnes vulnérables à soutenir dans 7 régions ciblées et 26 000 hectares de terres cultivables à aménager

Au Burkina Faso, grâce au Programme de résilience du système alimentaire (FSRP) financé par la Banque mondiale avec une contribution de l’État burkinabé, environ 120 millions de Dollars américains soit 72 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour soutenir 100 000 ménages vulnérables soit 650 000 personnes dont 325 000 femmes et jeunes et aider à l’aménagement de 26 000 hectares. Ces bénéficiaires issus de 7 régions du Burkina Faso (Haut-Bassins, Boucle du Mouhoun, Nord, Centre-Ouest, Est, Centre-Est et Centre-Sud) recevront des appuis spécifiques pour produire et commercialiser leurs produits dans un environnement plus stable en raison de la situation transfrontalière des zones ciblées. Pour y arriver, « le FSRP fournira des informations climatiques et hydrométéorologiques pour aider les agriculteurs des zones cibles à planifier leur production en fonction des événements climatiques et des conditions météorologiques. Ces conseils numériques vont aider à la prise de décisions éclairées concernant le choix des semences, les périodes de semis, les zones de production ainsi que la survenue éventuelle des catastrophes naturelles telles que les inondations » a souligné M. Edouard SANOU, Coordonnateur du FSRP-Burkina Faso au cours des séances de sensibilisation des bénéficiaires du FSRP. Pour faciliter les échanges et le commerce des produits agricoles, le FSRP mettra en œuvre des mécanismes liés au marché en aidant à lever les barrières commerciales et les tracasseries routières pour faciliter le commerce intrarégional et augmenter les profits. La recherche pour le développement est au cœur du FSRP qui contribuera à renforcer les capacités de recherche sur les fruits et légumes. L’Institut de l’Environnement et des Recherches Agricoles (INERA), le centre national de recherche du Burkina Faso se verra renforcé pour jouer un rôle de centre régional d’excellence pour les fruits et légumes en Afrique de l’Ouest. En outre, des infrastructures seront mises à la disposition des agriculteurs pour soutenir les projets hydroagricoles et la restauration des terres dégradées. Divers accompagnements seront effectifs pour soutenir des projets et micro-projets agricoles en équipements et les bénéficiaires y contribueront à hauteur de 50 %. Le programme prévoit également la mise en place des technologies accessibles aux femmes et aux jeunes et des initiatives d’aménagement de près de 26 000 hectares dont la réhabilitation du bas-fond agricole de Bama. Du 3 au 7 avril 2023, les acteurs et partenaires des 7 régions du Burkina Faso ciblées se sont imprégnés des objectifs, des résultats attendus, des stratégies de mise en œuvre et des arrangements institutionnels et organisationnels du FSRP au Burkina Faso pour s’approprier les procédures nationales et de la Banque mondiale et mieux comprendre la stratégie de ciblage et le mode opératoire de la gestion des connaissances, de la prise en compte du genre et des mesures de sauvegardes environnementales et sociales. Rappelons que le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) est une initiative importante qui vise à renforcer la capacité de la région à faire face aux crises alimentaires et climatiques. Conçu par la CEDEAO et ses bras techniques que sont le CORAF et le CILSS et financé par la Banque mondiale, le FSRP constitue un effort commun pour aider les parties prenantes à faire face aux défis qu’elles rencontrent. Le FSRP a une approche multi-phase. La première phase du programme, d’un montant de 395,74 millions de Dollars américains dont 330 millions de la Banque mondiale, bénéficie à quatre pays : le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo et à trois institutions régionales (CEDEAO, CILSS et CORAF). La deuxième phase d’un montant de 315 millions de Dollars américains cible trois pays : le Ghana, la Sierra Leone et le Tchad.